«EST-CE QUE JE VAIS ME FAIRE VIRER ?» : EMILIA CLARKE RéVèLE SES PLUS GRANDES PEURS APRèS SA RUPTURE D’ANéVRISME

Comment reprendre une vie normale et retourner au travail après deux lésions cérébrales potentiellement mortelles ? Ce sont les questions auxquelles l’actrice Emilia Clarke a tenté de répondre lors d’une interview donnée au magazine The Big Issue ce 10 juin 2024. L’actrice a subi deux ruptures d’anévrisme en 2011 puis en 2013, alors qu’elle jourait le rôle de Daenerys Targaryen sur le tournage de la série Game of Thrones.

«Lorsque vous avez une lésion cérébrale, cela altère votre estime de soi à un niveau si dramatique que toutes les insécurités que vous avez sur le lieu de travail quadruplent du jour au lendemain», a-t-elle indiqué. «La première peur que nous avons tous eue était : 'Oh mon Dieu, est-ce que je vais me faire virer ?'», a continué l’actrice britannique de 37 ans. «Est-ce que je vais me faire virer parce qu'ils pensent que je ne suis pas capable de terminer le travail ?» Mais quelques semaines à peine après cet accident, l’actrice alors âgée de 24 ans était de retour sur son lieu de travail.

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À l’époque, Emilia Clarke se rappelle avoir eu peur tous les jours de mourir d’une autre lésion cérébrale «devant des milliers de personnes et de caméras», notamment à cause du stress. «Si je dois mourir, je ferai mieux de mourir en direct à la télévision», a-t-elle raconté, se rappelant ses pensées de l’époque.

«Profondément seule»

Faisant partie des rares personnes pouvant survivre à une rupture d’anévrisme et ne souffrant que de très peu de séquelles, Emilia Clarke a avoué s’être sentie «profondément seule» face à ces lésions cérébrales. «Avoir une maladie chronique qui diminue votre confiance en cette seule chose que vous pensez être votre raison de vivre est si débilitant et si solitaire», a-t-elle confié.

En 2022, l’actrice avait confié à la BBC qu’une rupture d’anévrisme causait «la douleur la plus atroce » et qu'une partie de son cerveau n’était «plus utilisable». Mais aujourd’hui, elle semble tirer une force de ses accidents : «Cela m'a donné un superpouvoir».

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